Voyage en Grèce en 2019
Dernière mise à jour : 5 juin 2023
Le CR du séjour est ici:
Un voyage parmi les dieux
La Grèce 1er au 8 octobre 2019
Ce n’est pas rien de partir pour l’Olympe ou, en tous les cas, pour ses dépendances terrestres.
Avec en poche quelques mythologies, notamment celle écrite « en clair » par notre futur accompagnateur,
Fabrice Robert, bardés des livrets conçus pour éclairer nos visites, nous voici trente et un participants,
tous parfaitement à l’heure, prenant place à bord du car nous emmenant à Nantes. Ensuite ce sera
Athènes.
Nous allons donc à la rencontre des dieux de nos livres d’histoire. Ces dieux sont nombreux, ils sont
multiples, ils sont terriblement humains, ils sont grecs puis romains. Ils sont bien oubliés mais nous allons
les faire vivre le temps d’un beau partage avec nos Amis du musée de Morlaix.
Dès le premier soir, rencontre avec l’équilibre et la majesté. Du haut de notre hôtel, au bar terrasse,
l’Acropole s’offre à nous : l’harmonie pure que nous approcherons dès le lendemain à l’ouverture.
Parmi la foule, nous nous familiarisons avec Athena et son olivier, croiserons Poseidon supplanté et
serons subjugués par le génie de l’architecture. La guide française, établie à Athènes de longue date, nous
ouvre quelques portes de l’Olympe et slalome entre les groupes. Peu à peu nous cédons ce lieu magique à
une foule qui se densifie.
Après cette première approche, nous allons à la rencontre des sites du Péloponèse. Notre car et son
chauffeur, à la conduite précautionneuse, nous emmènent à Eleusis où Demeter présente ses richesses
agricoles et nous initie aux « Mystères ». Nous sommes seuls sur le site, l’émotion est totale.
Après être passés au dessus du canal de Corinthe, nous rencontrons à Epidaure, Asclépios et sa science de
la médecine. Au milieu du théâtre, autre émotion. Le souvenir des scènes religieuses célébrées pour se
faire bien voir de ces dieux capricieux nous émeut et, assis sur ces gradins, nous nous laissons bercer par
la poésie antique.
Hélios est de la partie et offre sa douceur et ses rayons. Il n’en faut pas plus pour que les maillots de bain
sortent des valise dès l’arrivé à Tolo, village conçu pour accueillir les touristes et déserté à cette époque. Et
nous voici à implorer tous les dieux : la jalousie régnant en Olympe, nous supplions Zeus le grand
ordonnateur de l’univers de laisser Hélios nous accompagner de ces bienfaits. Nous serons entendus.
A Mycènes, toujours les premiers sur le site, nous nous laissons envahir par les légendes mythologiques.
Agamemnon nous accueille et nous emmène vers d’autres rivages.
Puis Nauplie, la charmante et son musée, où la citadelle de Palamède nous rappelle que les Francs sont
aussi venus dans ce Péloponèse aux paysages somptueux.
A Mistra, autre culture : Byzance et ses monastères venus de cette longue occupation qui a aussi marquée
ce pays. Nous sommes pénétrés du caractère mystérieux de cette ville abandonnée, et charmés aussi.
Avant Olympie, une flânerie rapide au-dessus des ruines de Pylos : Hector remet en mémoire la guerre de
Troie et les récits d’Homère.
Puis Olympie : nous sommes à nouveau saisis par la sagesse de cette époque : l’entrainement sportif ne
fait jamais oublier le développement de la réflexion.
Zeus et sa femme Hera supervisent l’ensemble des manifestations qui vont se dérouler : la trêve est
déclarée, les jeux vont commencer et les héros seront célébrés. A nouveau nous sommes pénétrés de cette
sagesse qui salue les performances sportives par quelques branches de laurier et par la renommée. Belle
leçon.
A Delphes, quelques nuages semblant venir du coeur de la terre suggèrent que la Pythie n’est pas loin.
Athena, Apollon et quelques dieux préparent les pèlerins à écouter et à interpréter ses propos si ambigus.
Le retour à Athènes se profile et un arrêt à la basilique d’Hosios Loukas sous une pluie battante, montre
qu’Helios ne supporte guère les détours vers d’autres cultures. Nous nous le tenons pour dit et finirons
sous le soleil en déambulant sur L’Agora au pied de l’Acropole. Geneviève